Verviers : carte de Hodimont
Projet « Hodimont en V.O. » par Des Images et Le CAP
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L’écriture littéraire, parce qu’elle autorise cette sorte de réflexivité feuilletée, indique à l’anthropologie des pistes narratives plurielles et complexes qui peuvent mieux rendre compte de cet évènement singulier qu’est la connaissance par l’expérimentation sociale. Je dis ainsi à mes étudiants : « Libérez-vous de l’académie. Lisez Faulkner, Conrad, Céline, James, Flaubert, etc., et essayez de penser votre »terrain« comme un espace qui vous transforme et qui transforme les gens que vous rencontrez. »
« De l’autre côté du mythe », interview de l’ethnologue Alban BENSA in Vacarme n°44, été 2008, P.10
Rubrique Le cinéma de Paul Meyer
Le 21 novembre 2007
par Emmanuel Massart
S’il y avait deux pôles entre lesquels tendre le cinéma - et sans vouloir à tout prix faire rentrer truc ou machin dans ces catégories toujours hasardeuses -, ce ne serait pas en voulant séparer ce qui est mis en scène de ce qui ne l’est pas puisque nous avons toujours pensé - et heureusement, nous ne sommes pas les seuls - que tout acte cinématographique, le geste de cadrer devant soi, faire le point, et démarrer le plan, est affaire de mise en scène. La vie comme elle va, cela donne une belle utopie, un beau titre de film mais rien n’existe seul et donc nous ne renoncerons pas à une autre question : Comment elle va, cette vie ?
Rubrique Quartier de Sainte-Walburge : journal de travail
Le 22 octobre 2007
par Emmanuel Massart
Autour de la table, nous sommes cinq, plutôt jeunes, animés de la même envie de savoir ce que nous recherchons avec les Vues Liégeoises et comment en faire un moyen pour d’autres de témoigner d’un point de vue de l’intérieur de la ville, parler de soi et du quartier de Sainte-Walburge.
Rubrique projections Images Sauvages
Le 10 octobre 2007
par Emmanuel Massart
Le dimanche 29 octobre 2006, Nous avions invité Paul Meyer à présenter son oeuvre maîtresse « Déjà s’envole la fleur maigre », film mythique pour les uns mais méconnu pour le plus grand nombre. Une première rencontre avait déjà eu lieu le samedi 25 mars 2006 lors d’Images sauvages n°3 consacré au travail et réunissant également Georges Binetruy du Groupe Medvedkine de Besançon. Un moment particulier dans l’histoire de cette association, donc.
Rubrique Le cinéma de Paul Meyer
Le 9 octobre 2007
par Patrick Leboutte
[...]A beaucoup, au début des années soixante, Meyer apparaît bel et bien comme le plus cinéaste de nos nouveaux cinéastes (Storck : « C’est ce genre de films que notre pays tout entier attend depuis des années et ce genre de metteurs en scène qui font la force et la vitalité d’un cinéma national » [...]
Rubrique Le cinéma de Paul Meyer
Le 30 septembre 2007
par Emmanuel Massart
Cher Paul,
J’ai appris ta mort il y a une heure à peine. Je ne sais ni les circonstances, ni quel pouvait être ton état d’esprit dans ces derniers moments. J’ai appris, laconique, ta disparition. Ma modeste écriture a toujours servi jusqu’ici à deux choses : louer mes sentiments pour les êtres chers et chercher à comprendre la singularité de l’expérience cinématographique. Ce soir, tes visages, tes mots, tes images me donnent l’occasion de mêler les deux.
Rubrique Nouvelle tentative de nous décrire
Le 10 juin 2007
par Patrick Leboutte
Après un siècle d’existence, le cinéma a quitté son lit. Excédé par le formatage qu’elle suppose, il a rompu les digues où l’enserrait l’industrie. Son territoire s’est élargi. Encouragé par les nouvelles technologies numériques et libéré par les petites caméras digitales, toujours à portée de main, d’une légèreté sans précédent, sa part la plus vivante, comme la plus inventive, se situe désormais en dehors des circuits traditionnels (de formation, de production, de diffusion).
Rubrique Nouvelle tentative de nous décrire
Le 10 mai 2007
par Emmanuel Massart
Nous avons manqué de temps pour la discussion après avoir visionné les trois films au menu de le rencontre du groupe de travail, le 21 avril dernier. C’est donc en petits groupes, dans les cafés, ou via le web que la discussion a démarré. Comme promis, on publie deux, trois choses qui nous sont parvenues et qui sont des notes plus que des conclusions. [...]
Rubrique Nouvelle tentative de nous décrire
Le 1er mai 2007
par Emmanuel Massart
[...] il y a la route, le chemin vers la mer qui n’est encore qu’une promesse écrite sur une carte que l’on déroule devant nous, un trait rouge barrant de part en part la topographie recelant cette fameuse galerie souterraine reliant Gardanne à la Méditerranée et qui fut autrefois le quotidien des besogneux. Faire un film, apprendre à lire des plans nouveaux où ce qui nous intéresse est en-dessous du visible, le travaille pour annoncer tous ses possibles. La galerie de la mer parle sans cesse de ce qu’il déploie alors qu’il ne fait jamais la leçon. Il ne demande pas de savoir préalable au spectateur, juste une attention légère pour ce qui va surgir. Ce n’est pas encore un film, c’est déjà du cinéma. [...]
Rubrique Images sauvages n°5 / Le cinéma de René Vautier
Le 19 février 2007
par Des Images
Après avoir invité Paul Meyer en octobre dernier pour prendre le temps avec ses films, nous profitons de la venue du cinéaste René Vautier à Bruxelles pour les 10 ans du cinéma Nova pour lui proposer un crochet jusqu’à Liège et une séance de travail : présenter, montrer et réfléchir.
Rubrique Geste cinématographique
Le 18 février 2007
par Emmanuel Massart
(...) L’auto est rutilante, les sièges de cuir noir. Etonnants, ces spectateurs invités dans l’image, témoignant pour nous de ce qu’ils voient, moues boudeuses, prenant à leur tour une photographie de l’événement. Ils nous précèdent et gâchent ainsi l’image attendue ; ils la diminuent peut-être en la faisant reculer devant nous. Ces deux plans de la photographie se repoussent, entre le luxe de ceux qui passent et l’anéantissement de ceux qui restent(...)