« Vous pouvez être bien habillé, vous gardez dans le cœur les choses », prolonge un autre réfugié lors de son passage au salon de coiffure. Il ne dit plus : « le centre », le mot officiel et repris à (...)
Evoquer les années 50 à l’Est rappelle d’abord à nos yeux de spectateurs contemporains la croyance collective du peuple face à l’avènement d’un temps nouveau – le commentaire des actualités insistant sur (...)
La question de ce cinéma des années 50, c’est comment raccorder entre le récit, la fiction, et le monde d’après les camps, tragique et énigmatique. Ce n’est plus le scénario qui règle le conflit des (...)
Pour la première fois dans les images, des gens nous regardent et nous, spectateurs, ne sommes pas capables d’assumer ce regard. C’est « irregardable » et entre ces visages et nous, il y a un espace (...)
Ce sont des images qui ont été faites d’abord parce qu’ils n’en croyaient pas leurs yeux. La plupart tremblent. Au départ, ils se sont mis à tourner spontanément, sans ordre de la hiérarchie militaire. (...)
Ces deux pôles : je travaille les images que j’ai, les images de l’après, qui ne montrent rien de la spécificité, ou j’en rajoute, je vais retourner les plans qui manquent ; ce vont être les questions (...)
Les seuls plans qui appartiennent à Resnais sont d’une modestie absolue. Il n’y a pas d’effet d’auteur. Cela veut simplement dire : pendant ces plans en couleur, moi, spectateur, je me calme. J’arrête (...)
La caméra est dans une position singulière : la position de voyeur. C’est la position du kapo, la position du nazi en train de jouir de cette jeune môme terrassée par la vue de ses parents prêts à (...)
(...) J’ai du mal à m’intéresser aux 7 derniers jours d’Hitler alors qu’il y a 2 semaines, Le Pen a déclaré que la chute de 6 millions de personnes était sujet à caution. Nous connaîtrons donc bientôt (...)