Verviers : carte de Hodimont
Projet « Hodimont en V.O. » par Des Images et Le CAP
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Il est temps que je détruise l’erreur fondamentale qui a été commise à mon égard : je ne suis pas un cinéaste. Même si je possède dans ce domaine une espèce d’habileté, le cinéma n’est pas mon métier. Mon métier est celui qu’il faut apprendre quotidiennement et qu’on n’en finit jamais de décrire : c’est le métier d’homme. Et qu’est-ce qu’un homme ? C’est un être debout qui se hausse sur la pointe des pieds pour apercevoir l’univers.
Roberto ROSSELLINI, Fragments d’une autobiographie, Ramsay
Rubrique Séminaire I / Avoir 20 ans aujourd’hui
Le 2006
par Des Images
Réaction après le Séminaire I
L’essence du cinéma
Fiction et documentaire
L’acte démiurgique et l’acte citoyen
Rubrique Cinéma et travail
Le 27 décembre 2005
par Des Images
Première partie de l’entretien avec les cinéastes Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil pour le film « Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés », documentaire sur la souffrance et le travail...
Rubrique RD n°06 / Les films de Stefanie Bodien
Le 18 novembre 2005
par Emmanuel Massart
Stefanie Bodien est bien sûr la programmatrice de Regards Documentaires depuis 1 an mais les oeuvres qu’elle nous a fait partager l’ont également poussée à la réalisation. Trois films jusqu’ici, trois oeuvres modestes dans les moyens mais emplies d’une légèreté qui ne décevra pas ceux qui suivent Regards documentaires...
Rubrique formations Université d’été du cinéma
Le 2 septembre 2005
par Emmanuel Massart
Après nos stages d’été, le premier festival « Images citoyennes » est l’occasion de vous proposer à nouveau une formation autour du projet des Vues Liégeoises et des questions de cinéma que posent la ville quand on la filme. Ce stage est gratuit...
Rubrique Séminaire V / cinémas de rupture
Le 12 juin 2005
par Des Images
On dirait deux pieds nickelés qui essaient de parler de cinéma mais qui n’y arrivent pas parce que le réel interagit et cela devient comique finalement. Un espace de jeu se crée au fur et à mesure. C’est sûr que le cinéaste le maîtrise mieux que moi, qui ne suis pas acteur mais que l’on plonge dans ce dispositif et qui va bien devoir jouer à son tour. (...)
Rubrique Séminaire V / cinémas de rupture
Le 12 juin 2005
par Des Images
Cavalier est un bon exemple mais je ne sais pas si l’on peut le généraliser. Si l’on prend Michael Moore, il authentifie son image mais parallèlement, il n’y a pas beaucoup en plus. Je n’aime pas du tout son procédé... S’il est à l’image ou en voix off, il y a peu de différences. Je pense à Bowling for Columbine où il y a l’institutrice après la mort d’un enfant qui se met à pleurer par la situation mais aussi par la présence du cinéaste qui a ce qu’il veut. (...)
Rubrique Séminaire V / cinémas de rupture
Le 12 juin 2005
par Des Images
Il s’agit d’une commande d’un grand musée de Paris qui présentait une exposition du peintre. Plutôt que de faire un catalogue d’exposition comme il est de coutume, ils vont faire une cassette vidéo, un film. Ce sera l’œuvre de Cavalier la plus vue du public. D’autant plus que ce film a été vendu avec un exemplaire de Télérama tiré à 300.000 exemplaires. C’est Cavalier lui-même qui avait fait cette suggestion d’un catalogue en vidéo aux responsables du musée. On sort des structures classiques de financement. (...)
Rubrique Séminaire V / cinémas de rupture
Le 12 juin 2005
par Des Images
Tous les films de Pazienza ont pour point commun d’avoir comme acteurs centraux : lui, son père et sa mère. Le thème des films est l’argent, la bière ou la Belgique. A chaque fois, ce sont les trois mêmes. L’idée est de mettre en relation le point de vue familial avec un état ou une question du monde. (...)
Rubrique Séminaire V / cinémas de rupture
Le 12 juin 2005
par Des Images
Pour riposter à cette absence revendiquée de l’auteur, des cinéastes se mettent dans les images qu’ils filment. Manière de signer deux fois plutôt qu’une leurs films. La présence tangible, visible du documentariste lui-même comme partie prenante de ce qu’il filme. Il ne filme plus une matière réelle, mais l’usage qu’il en a en impliquant son propre corps dans le plan. Quand il ne se montre pas, il filme lui-même. Je suis frappé par la multiplication des cinéastes opérateurs. Les cinéastes qui sont leur propre caméraman et preneur de son. (...)
Rubrique Séminaire V / cinémas de rupture
Le 12 juin 2005
par Des Images
C’est le moment où on commence à parler de « documentaire de création » qui donne un allant culturel au documentaire et le sort de l’illustration ou du reportage. Il fallait dire qu’un cinéaste documentaire est aussi un auteur. Ceux qui se revendiquent de cette notion d’auteur ont un passé de cinéaste militant et donc chargé de visions collectives. Ils viennent d’un cinéma du « nous » et demandent à présent à être reconnu en « je ». (...)