Malgré une grande timidité, une élève prit la parole à la fin de cette rencontre. Elle tremblait véritablement et les mots eux-mêmes tremblaient, échouant à signifier quelque chose, quelque chose (...)
Un autre enjeu pour le spectateur est d’occuper nos images, celles qui ont mis en lumière les grands récits collectifs et fait du cinéma un acteur de l’histoire. Marie-José prend ainsi pour exemple (...)
Le point de vue des cinéastes n’est pas univoque. Il y a d’abord l’intérêt de Jean-Louis Comolli pour la parole politique qu’il filmera à la fois avec acuité mais loyalement tout au long de sa série (...)
Trop tard. Le cinéma arrive trop tard, et ce n’est pas la première fois. Trop tard parce qu’au moment du tournage, la messe est dite : certes, ils ne meurent pas tous, mais déjà tous sont frappés, et (...)
le spectateur imagine à travers le peu de choses que dit cette femme est beaucoup plus forte que si nous avions pu filmer directement le travail. C’est une idée du cinéma : qu’est-ce que le (...)
Dans le travail, il y a peu de discours ou de meetings. Dans l’histoire des luttes, un relais s’est établi entre le travail dans la soumission et la parole comme libération. Sortir ce qu’on a été (...)
une femme au milieu des hommes. Une femme qui crie. Le film des Lumière et Classe de lutte sont pareils à ce niveau : ce sont des femmes. Elles sont prises dans un double conflit : face aux patrons (...)