Après un siècle d’existence, le cinéma a quitté son lit. Excédé par le formatage qu’elle suppose, il a rompu les digues où l’enserrait l’industrie. Son territoire s’est élargi. Encouragé par les nouvelles (...)
J’ai pleuré à la fin du film « Le Zoo, l’usine et la prison » ce matin à l’Insas, pour trois raisons je crois : parce que la petite fille est vraiment super sur ce terril avec son cerf-volant (comme tout (...)
(...) Des films magnifiques, il y en a mais ils ne sont pas dans l’espace public. Ils ne sont plus comme il y a 20 ans, ou à plus forte raison, il y a 40 ou 60 ans dans l’espace public. Ce qui veut (...)
La question de ce cinéma des années 50, c’est comment raccorder entre le récit, la fiction, et le monde d’après les camps, tragique et énigmatique. Ce n’est plus le scénario qui règle le conflit des (...)
Tous les films de Pazienza ont pour point commun d’avoir comme acteurs centraux : lui, son père et sa mère. Le thème des films est l’argent, la bière ou la Belgique. A chaque fois, ce sont les trois (...)
Il s’agit d’une commande d’un grand musée de Paris qui présentait une exposition du peintre. Plutôt que de faire un catalogue d’exposition comme il est de coutume, ils vont faire une cassette vidéo, un (...)
Cavalier est un bon exemple mais je ne sais pas si l’on peut le généraliser. Si l’on prend Michael Moore, il authentifie son image mais parallèlement, il n’y a pas beaucoup en plus. Je n’aime pas du (...)
Alors, du coup, des liens se sont créés et à un moment donné, une grève plus longue que les autres (1967, décembre) a poussé ces ouvriers en question à s’emparer de cet outil culturel, le cinéma, qui leur (...)
C’est simplement du cinéma. Tout ce qui était posé au début va changer. Il faut simplement que nous spectateurs éprouvions l’expérience singulière, la traversée d’un temps qui ne nous appartient pas, d’un (...)
Il y a du désir qui passe à force de filmer cette femme : elle cesse de plus en plus d’être une ouvrière pour devenir de plus en plus femme. Elle qui au début n’était qu’une voix sans corps après tout (...)
(...) « Nous sommes aujourd’hui à Liège face à une crise grave - la suppression de la chaîne à chaud de Cockerill - avec toutes les conséquences inévitables sur l’avenir de l’usine, de Seraing et de toute (...)
(...) Je sais qu’entre le monde ouvrier et les intellectuels, souvent il y a eu des cassures ou des incompréhensions. Moi, je revendique cette étiquette d’intellectuel. L’image, le monde est une revue (...)