Verviers : carte de Hodimont
Projet « Hodimont en V.O. » par Des Images et Le CAP
(pointeur vers le haut pour revenir à la page)
Après avoir été derrière l’initiative du ciné-club Regards documentaires en 2005, Stefanie Bodien a décidé de relancer une activité de projection mensuelle à partir de septembre 2008, toujours autour de pratiques documentaires.
Il s’agissait de créer un espace pour des films belges qui sont peu ou pas montrés et qui sont le fait de désirs en marge des productions télévisuelles, dans le cadre de petites structures ou via des écoles ou des sections de cinéma comportant un atelier, voire parce que quelqu’un s’est mis au travail, tout simplement.
A force de musarder de festivals en séances spéciales, de visionner les catalogues de producteurs ou de se faire inviter chez des amis cinéastes, Stefanie a pu mettre la main sur de petits bijoux qu’elle souhaitait mettre en valeur en les montrant. L’avantage de s’intéresser aux productions nationales (francophones et néerlandophones) est également de pouvoir inviter le cinéaste à parler de son film et de sa démarche... Elément primordial pour Des Images.
Enfin, note essentielle : les films ont été projetés à l’Aquilone de Liège mais ils ont également fait le chemin jusqu’à Bruxelles, chez KranFilm.
Le ciné-club s’est clôturé fin 2009... Stefanie programme à présent ailleurs, à Bruxelles, notamment pour le P’tit Ciné et le festival « Filmer à tout prix ».
Pour la première du ciné-club B-docs en 2009, Stefanie Bodien réunit trois films autour des architectures contemporaines : une place d’Anvers, prétexte à se faire rencontrer les espaces intimes des habitants, deux maisons de Liège autour de l’usage quotidien que deux familles font des pièces calculées par l’architecte et enfin, une danseuse nous emmènera du côté de Hong Kong, pour le nouveau film de Yuen après Errance, présenté en octobre dernier.
Déjà la troisième de B-docs ce dimanche 16 novembre à l’Aquilone même s’il s’agit d’une reprise partielle de notre programme de septembre. Des cinéastes belges, Chloé Salembier et Céline Gulekjian, s’en vont filmer chacune de leur côté, la Roumanie ou l’Arménie, deux pays balayés par les vents contraires de l’histoire. Ici, un passé communiste, là les sirènes de l’Occident alors que l’argent manque. Entre les deux, le petit peuple incrédule. (...)